Morbihan : un jardin abritant des urnes funéraires menacé de liquidation

15.03.2020
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Une femme se reccueille dans le parc cinéraire de Le Bono, près de Auray dans le Morbihan, le 25 septembre 2014


Foto - https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/25/1979246-bretagne-cimetiere-hors-normes-chacun-dort-sous-...


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Les Jardins de mémoire accueillent au pied de 700 arbres les urnes funéraires de 2000 disparus. AFP/Damien Meyer

L’avenir des Jardins de mémoire, un site cinéraire privé du Morbihan placé en redressement judiciaire, inquiète les familles dont les proches y reposent.

Par Solenne Durox


C'est un lieu unique en France, un jardin où la verdure, le bruissement du vent dans les feuilles, la lumière changeante des eaux de la rivière, les chants des oiseaux remplacent le gris et la froideur des marbres des cimetières. Depuis leur création en 1998, les Jardins de mémoire à Pluneret (Morbihan), accueillent au pied de 700 arbres les urnes funéraires de 2000 êtres chers disparus.

L'existence de ce havre de paix est pourtant menacée depuis l'annonce du redressement judiciaire de la société privée qui le gère. Les familles sont inquiètes et se sont regroupées au sein d'un collectif. Elles craignent que le tribunal de commerce de Lorient prononce la liquidation judiciaire le 13 mars.

Changement de gérance

« En 2013, j'avais acheté un arbre qu'on avait choisi avec mon mari qui était très malade. Comme d'autres, je suis paniquée car ce n'est pas n'importe quel jardin mais un lieu de sépulture. Ces arbres sont habités », explique Ghislaine Genty, l'une des membres du collectif. Selon elle, la situation a commencé à se dégrader il y a deux ans avec le changement de gérance.

« J'ai reçu un courrier m'informant de la situation, accompagné d'une augmentation de la facture sans explication. Aujourd'hui, certains arbres sont malades, l'élagage n'est plus fait, le jardinier n'a plus de matériel. » Créateur du jardin, Lionel Le Maguer, 57 ans, affirme ne plus être payé par les gérants. Il continue toutefois à veiller sur son œuvre à distance.

« Les familles viennent chercher de l'apaisement mais ne trouvent que de la violence, raconte-t-il. Il y a quelques jours, l'une d'entre elles est venue déposer des cendres et il n'y avait personne pour les recevoir. »

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